vendredi, mai 12, 2006

Une petite dégustation fort sympathique :

Le 1er mai a bien raison d'être un jour férié; en tout cas voilà ce qu'il nous a reservé en 2006 :
Nous avons commencé la dégustation avec un Pouilly-Fumé 2005 du Domaine Hervé Seguin. Le producteur est un ami, Philippe Seguin.

Que dire de lui: il était superbe; d'une magnifique robe d'or blanc à reflets verts. Son nez intense, dévoile des notes subtiles de fleurs blanches, d'agrumes réhaussés d'une pointe de minéral. La bouche est opulente, concentrée, gourmande. Note 17/20.


Ensuite, nous avons continué avec un représentant de mon année de naissance :
Chateau Haut-Renaissance 1975, Saint-Emilion; beau millésime en Bordelais mais pas en Bourgogne, hélas.

Sa robe est d'un beau grenat léger avec un joli disque tuilé. Son nez fin, élégant, exhale de légères notes de fruits cuits et de sous-bois. La bouche est soyeuse, de faible volume, mais néanmoins très agréable. Note 13/20.



Il fut en tout cas une très belle introduction au vin suivant : Château Léoville-Poyferré Saint-Julien 1977. Superbe! Sa robe présente un grenat profond orné de reflets rose profond d'une grande fraîcheur. Le nez rappelle le précédent avec toutefois plus de finesse et de puissance à la fois. La bouche sèveuse à souhait et parfaitement équilibrée est d'une infinie longueur. Note 18/20.


Mais nous n'étions pas au bout de nos fortes émotions. Une très belle surprise nous attendait avec ce Vosne-Romanée 1er cru Les Beaux-Monts 1985 de la Maison Bichot.

Un magnifique rubis chatoyant le présentait et ouvrait sur un nez délicieusement fruité (fraise, cerise, cassis) et de cuir. La bouche aux tanins soyeux, arbore une finale de grande longueur, sur la confiture de griotte et le champignon fin. Note 15/20.




Le bouquet final fut un véritable trésor. Sauternes Cru Chauvin 1975, eh oui toujours la fameuse année de naissance, grand millésime en Sauternes. La robe d'une grande beauté (voir photo ci-dessous), d'un superbe doré profond et d'une grande brillance invite à continuer la découverte sans attendre. Son nez est à la hauteur, fin, rond, de miel, muguet, figue confite et autres agrumes. La bouche est d'une opulence sans mot avec toutefois une fraîcheur incroyable chez un Sauternes. Dommage surtout qu'il n'y en avait qu'une. Note 18/20.



Je précise que le Saint-Julien 1977 provient de la cave "Au Vieux Millésime" 82, rue Monge à Dijon, très bon caviste, un vrai découvreur de belles bouteilles.

Voilà, j'espère que ce voyage oenophile dans le temps vous aura plu et vous donne rendez-vous prochainement sur ce blog.

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